Samedi 27/08/2011 - Mes parents ont faillit perdre leurs deux filles (ma soeur, et moi même).
Nuit de vendredi à samedi : gros orage - Samedi matin 8H30 - Envoi SMS à ma soeur (impossible de l'appeler, son mari travaille de nuit), message "appelles moi"
Elle m'appelle, elle aurait du faire son rôle de grande soeur, en me disant, noooon on y va pas, tu as vu le temps?? il pleuvait. Mais elle m'a dit oui oui, on y va...... ou?????
Ben à notre journée Canoé bien sur : Nous étions en retard, pour gagner du temps, me voilà sur le chemin à pieds avec mes sacs à sa rencontre, elle arrive avec son fils. Elle m'annonce qu'elle n'a pas pris de serviettes de toilette, donc demi tour, on file chez moi... voilà comment j'ai perdu le temps gagné à pieds.
Arrivée sur les lieux de la location, nous montâmes dans un canoë cassé, donc déménagement, nous étions les 2 dans un, et mon neveu avait pris un canoë une place, j'ai compris après pourquoi...
Beaucoup de courant, pas de soleil, dès les 5 premières minutes, mon neveu nous a semé, il y aurait peu avoir des radars sur la rivière, on ne risquait rien,tellement qu'on avançait pas, même qu'on arrivait à tourner en rond, nous goutâmes aux bords de la rivière, au béton des ponts (on a faillit faire tomber l'autoroute), des fous rire qui nous empechaient d'avancer, et les premières ampoules, nous avions 22 kilomètres à faire, dès les premiers 50 mètres,nous étions fatigués, faut dire qu'avec les fous rire, nos abdos dégustaient.
Après quelques 100 mètres, toujours beaucoup de courants, et première averse de pluie.
Nous sommes resté bloqués au milieu de l'eau, Ma soeur toujours courageuse, mets un pieds à l'eau à un endroit ou elle avait un peu pieds, mais une jambe dans l'eau et une jambe sur l'embarcation , elle fit le grand écart, l'embarcation partit dans le courant, l'ejecta dans l'eau, et je me vis m'éloignée de ma soeur, elle était seule au milieu de l'eau, moi dans mon bateau, il pleuvait, il caillait, je ne pouvais la laisser là, étant donné qu'il y avait beaucoup de courant, impossible pour moi de ramener le canoë vers elle, j'eu une idée, je saute à l'eau en tenant le canoë par une ficelle, pensant nagé et ramené le canoë vers elle, mais le courant tellement puissant m'empechait de la rejoindre et de tirer le canoë, donc nous nous sommes laissé porté par le courant, et nous nous rejoignîmes sur le bord tant bien que mal.
Mon neveu en attendant continuait son chemin. Trempés, frigorifiées, nous continuâmes en silence, enfin en claquant les dents. La pluie s'est ensuite enfin arrêtée.
Après plusieurs heures de navigation avec autant d'embuches, nous nous sommes accrochées ou emmêlées à un gros arbres au milieu de la rivière, nous étions bloquées, nouveau fou rire, ensuite rire jaune, ma soeur décide de sauter à l'eau (c'était sa journée, je ne réfléchis pas, j'agis) , il faut dire qu' on n'arrivait pas à se décrocher, mais il y avait trop de courant , elle est partie en arrière les bras en l'air avec le courant comme dans les films, elle s'accroche à une branche, je lui tiens la main (elle me crie dessus, que je la fais couler, moi qui pensait la sauver)
Et mauvaise idée de ma part, je m'approche d'elle, tombe à l'eau ou saute, je ne sais plus, je pars dans le courant, je lâche ma pagaie,
Vous connaissez Mary Poppins, quand elle est accrochée et que son corps s'envole, c'est nous dans le courant, et c'est pas la peine de penser qu'on exagère, je vous assure que c'est vrai. Accroché avec les bras et les jambes en l'air. Impossible de remonter sur le canoë, enfin épuisés, nous appercumes 3 autres canoë avec 3 couples et ils se sont arrêtés pour nous aider, j'ai réussi à grimper sur un arbre et ils ont porté, tiré ma soeur, nous n'étions pas fière, limite de la honte, plus loin sur un bord, un homme secouait ma pagaie qu'il avait récupérer. Un des hommes a dut sauter à l'eau dans le courant pour décrocher notre canoë, et il a vraiment souffert pour nous sortir de la.
Le reste des 22 km s'est passé plus ou moins "calmement"
Pendant une semaine , je n'ai pas pu me mettre en jupe, car mes jambes étaient noires d'hematomes, ecorchées dans tous les sens. En tout cas la jeunesse est arrivée bien avant nous, et ne s'est même pas douté, qu'il a faillit nous perdre.